Le bilan pour le mode de chauffage au bois est en baisse selon l’Observatoire des énergies renouvelables. Ce constat est valable pour 2015, au même titre que pour l’année 2014. La diminution des tarifs du gaz et du fioul et les températures anormalement élevées de cet hiver, peuvent en partie expliquer cette baisse.
Une tendance à la baisse enregistrée pour le chauffage à bûches
Depuis quelques années, les Français semblent délaisser le chauffage au bois pour leur logement. Et cela, depuis près de onze ans, selon l’Observatoire des énergies renouvelables qui déclare d’ailleurs : « Après une année 2013 qui avait été l’une des meilleures depuis 2005, les volumes de ventes 2015 sont ramenés au niveau le plus bas depuis 11 ans ». Cette baisse s’est donc confirmée l’an dernier. On constate 12,5 % de baisse en 2015, soit 53 000 unités vendues en moins par rapport à l’année 2014. Des données collectées auprès des industriels français du secteur en partenariat avec l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe). Les appareils de chauffage au bois auraient toutefois moins baissé qu’en 2014, où l’on déplorait 18 % de baisse.
Cette diminution des ventes trouve sûrement son explication dans la baisse des prix du gaz et du fioul qui jouent en faveur d’autres modes de chauffage. Les tarifs réglementés du gaz ont en effet été réduits de 3,5 % en moyenne pour ce mois d’avril. Selon la commission de régulation de l’énergie (CRE), cette diminution est d’actualité pour la 7ème fois consécutive. L’hiver dernier s’étant révélé particulièrement doux, cela constitue également l’une des raisons de la mise à l’écart par les Français du chauffage à bûches.
Le chauffage à granulés : une solution judicieuse ?
Quand on sait que le chauffage représente en moyenne, selon l’Ademe, 67 % des dépenses énergétiques, opter pour la solution la mieux adaptée à son logement s’avère plus que judicieux. Contrairement à ceux à bûches, les appareils à granulés sortent du lot et augmentent leurs ventes de l’an dernier. C’est une hausse de l’ordre de 7,5 % pour les poêles, et de 12,4 % pour les foyers fermés et inserts, qui sont constatées. Il peut donc être utile de s’y intéresser de plus près.
Bien qu’elle nécessite forcément un système de chauffage central, l’installation de ce type de chaudière est par ailleurs très facile dans le cas d’un remplacement de votre ancienne chaudière.